Auteur/autrice : webmaster

  • Reconnaissance à la Lourantse

    Reconnaissance à la Lourantse

    • Date de la sortie : 8.11.2025
    • Cavité : Lourantse
    • Participants : Gérard, Miguel
    • But de la sortie : Reconnaissance de l’accès et visite de la cavité
    • Auteur de l’article :  Miguel

    Voilà une cavité particulièrement compliquée à visiter: dès qu’il neige « normalement », elle devient inaccessible pour cause de danger d’avalanche – l’entrée est à côté d’un couloir à avalanches particulièrement exposé – et dès que la neige fond, c’est-à-dire du printemps à l’automne, la plus grande partie est noyée. Il reste quelques jours entre la fin de l’automne et le début de l’hiver, où il devrait faire assez froid pour bloquer la fonte des neiges, tout en permettant l’accès. Ce samedi, il fait beau et frais depuis un moment, et la neige tombée il y a quelques semaines devrait être bien stabilisée. Gérard propose alors, fort à propos, de tenter une petite visite de la cavité.

    La route est barrée dès le parking de la station des Rousses, ce qui nous impose un kilomètre supplémentaire avec nos gros sacs. Optimistes comme on est, on a même pris des pontos.

    Arrivés au niveau de la buvette (évidemment fermée), on constate que le Loquès et la Lourantse coulent encore assez bien, et on décide de laisser là une corde, nos pontos et nos bottes, et de monter équipés depuis là.

    La neige sur le gros cône d’éboulis lisse le relief et offre une consistance parfaite pour nos crampons, et on arrive rapidement au niveau de la vire donnant accès à la cavité. Comme la neige de cette vire repose sur de l’herbe, qu’elle est susceptible de glisser n’importe quand et qu’une glissade se terminerait au pied de la falaise au bas de la vire, on a prévu de placer une main courante sur l’ensemble de la vire.

    Manque de pot, il nous manque une trentaine de mètres pour rejoindre l’entrée. Cette sortie nous aura malgré tout permis de reconnaître l’accès, de connaître la longueur de corde nécessaire et de profiter d’une magnifique journée au-dessus des mélèzes jaune d’or.

  • Camp d’été 2025 au Lapi di Bou

    Camp d’été 2025 au Lapi di Bou

    • Date de la sortie 16 – 22 août 2025
    • Lapiaz : Lapi di Bou
    • Participants : Miguel, Gérard, Oriane, Jules, Louis, Florian, Tristan, Antonia, Dani, Amandine, Ronja, Julia, Daniel, Benjamin, Pierre-Axel, François, Remi
    • But de la sortie : Exploration des cavités du Lapi di Bou
    • Auteur de l’article :  Miguel

    Cette année, c’est une équipe nombreuse qui s’attaque aux cavités du Lapi di Bou – et avec succès, vu les résultats obtenus. De plus, cet été, nous avons profité du faible enneigement hivernal et du réchauffement climatique (!), ce qui nous a permis d’explorer plusieurs cavités jusqu’ici bloquées par la neige ou la glace.

    Dans la grotte de la Rivière Glacée, nous avons enfin pu passer le bouchon de glace qui s’était formé après les premières explorations des années 1970, et topographier avec un peu plus de détail les courtes galeries faisant suite à ce bouchon. Une trouvaille insolite, pourtant: dans un des diverticules au-delà du bouchon de glace, nous avons trouvé des morceaux de charbon de bois dont la disposition indique clairement un ancien foyer. Mais il est bien sûr exclu que des préhistoriques aient eu l’idée saugrenue de faire du feu dans une cavité glacée et sans aucun arbre ou buisson à des kilomètres à la ronde! Les auteurs de ce feu et le but de celui-ci demeurent toutefois inconnus.

    Dans la grotte du Pilatus, sur le Lapiaz, une galerie qui buttait sur un bouchon de glace en 2008 s’est ouverte et nous a permis d’explorer 150 de galerie confortable parsemée de débris de concrétions.

    D’autres cavités sur le lapiaz ont été descendues et certaines bâchées, afin d’empêcher l’accumulation de neige en hiver et de faire fondre celle-ci, dans l’espoir de nous livrer de nouveaux passages.

    Enfin, la mise à disposition d’un mât d’escalade par le SVT nous a permis d’escalader une cheminée à l’aplomb d’un gros névé dans la grotte des Pingouins et de déboucher…

    sur le lapiaz!

    Ce mât va certainement nous permettre de faire encore d’autres belles découvertes dans cette cavité.

  • Schniderhorn sur la journée

    Schniderhorn sur la journée

    • Date de la sortie : 18.7.2025
    • Lapiaz : Schnidehorn
    • Participants : Gérard, Miguel
    • But de la sortie : Suite du S106C, explo d’autres trous repérés
    • Auteur de l’article :  Miguel

    Le week-end étant finalement annoncé bien pluvieux, on décide un peu à la dernière de monter vendredi. Bien nous a pris, vu les seilles tombées samedi et dimanche! Nous commençons par monter tranquillement jusqu’au lac de Ténéhet, où je refais le plein d’eau. Quelques dytiques y barbotent déjà, mais je n’ai pas encore vu de copépodes, pourtant bien visibles lorsqu’il y en a, grâce à leur couleur rouge. L’approche du lac est en revanche couverte de bouquets de doronics à grandes fleurs (image en titre).

    Un peu avant d’arriver au lac, en contrebas de celui-ci, nous croisons une dizaine d’anglophones en train de pique-niquer; un peu plus tard, on les recroise au lac, où ils commencent par prendre le mauvais chemin – ils n’avaient manifestement aucune carte ni idée de l’existence du lac!

    Le premier objectif, le S106C, s’avère encore un peu neigeux, le petit puits de 5 m repéré il y a deux ans (mais en octobre) présente encore un cône de neige dans le fond. Il faudra y retourner plus tard dans la saison. Les quelques mètres de topo sont quand-même levés dans la foulée.

    Dans la même cavité, la dalle qui couvrait un P10 repéré est enlevée avec une barre à mine, mais un gros bloc empêche encore d’accéder au puits. Il faudra, là aussi, revenir, mais avec des moyens plus percutants.

    Après ces péripéties, on descend et topographie encore le S115, donné comme simplement « sondé » dans le compte-rendu de 1997. Pas fâchés d’avoir pu profiter de ce vendredi à la météo parfaite!

  • Concerto à la Pleine Lune

    Concerto à la Pleine Lune

    • Date de la sortie : 6.7.2025
    • Cavité : Gouffre de la Pleine Lune
    • Participants : Alf, Sevan, Miguel
    • But de la sortie : Visite, initiation, sonder les échos
    • Auteur de l’article :  Alf (compte-rendu repris du site SSG)

    En ce dimanche où des orages sont prévus, nous nous décidons pour une petite sortie d’initiation. Comme Sevan est cordiste, il peut faire une sortie un peu technique. Je propose la sortie au gouffre de la Pleine Lune sur le groupe d’entrainement pour le Berger. Je sais que le gouffre est équipé par le SCVJ et que Miguel cherche à y aller depuis un petit moment. RDV est pris et nous nous retrouvons à la gare de Gland à 8h, direction la Pleine Lune. Nous trouvons le trou assez rapidement, il est sur MapsMe. Le premier but est la Salle de Mexico Palace, puis un tour à la Kolos Salle si tout va bien. Le gouffre commence par un P8 suivi d’un P75 dans lequel il faut faire un pendule pour rejoindre la suite de la cavité. S’ensuit une série d’étroitures et de pendules qui mènent à Central Jonction. Là, nous devons descendre sur une corde et remonter de l’autre côté pour s’apercevoir que les goujons sont rouillés et les mousquetons oxydés. Bref, ce n’est pas très engageant pour la suite. L’équipement doit dater de l’exercice bivouac du spéléo-secours. Miguel à Central Jonction trouve le son bon et sort tout son matériel pour nous faire un joli concerto à la flûte traversière. Une fois le répertoire épuisé, nous retournons sur nos pas pour la remontée. Dans la descente de Central Jonction, je leur propose de faire un tour à la Kolos Salle. Nous descendons les deux longueurs qui nous mènent à cette superbe salle, qui semble être le début du monde de la boue. Puis nous ressortons tranquillement de la cavité. Nous sommes dehors vers les 14h, mais sans avoir fait de pause repas. Nous nous dirigeons alors vers un chalet et pique-niquons sous son avant-toit. Il faut dire qu’il pleut à ce moment de la journée dans le Jura. Puis c’est retour chez nous et nettoyage du matériel pour qu’il soit disponible pour la suite.

    Un petit extrait est ici.